Préjugés sur le naturisme
Textes issus de la plaquette « 12 préjugés sur le naturisme » éditée par le groupe Communication de la Fédération française de naturisme.
Si vous lisez ce texte, c’est que le naturisme vous tente …
Plus d’hésitation ! Pour finir de vous convaincre, voici un petit florilège des 12 préjugés les plus tenaces, nos réponses et un petit guide pour les nouveaux naturistes.
A bientôt sur le domaine de l’UGL en Lorraine !
Préjugé N°1
Les naturistes représentent une part infime de la population.
2 millions de français pratiquent le naturisme chaque année ! De votre boulangère à votre patron, ils sont bien plus nombreux que vous ne le pensez ! Sauf que, le sujet étant difficile à aborder et les préjugés encore nombreux, la pratique reste souvent cachée à l’entourage. La France est pourtant considérée comme LA reine du naturisme !
En effet, de très nombreux étrangers rejoignent chaque année nos espaces naturistes car le pays, pionnier dans la pratique, propose une large offre qualitative dans ce domaine.
Ca doit chauffer dans les buissons !
Le naturisme n’a rien à voir avec la fornication !
Nous n’avons d’ailleurs jamais trop compris d’où peut venir cette confusion. La nudité et la sexualité ne sont pas synonymes ! La sexualité reste du domaine de l’intime, du domaine de ce que l’on garde pour soi. Gare aux raccourcis !
Préjugé N°2
Préjugé N°3
Ca doit reluquer de tous les côtés !
Aussi étonnant que cela puisse paraître, un corps nu, mais plus exactement encore 3000 corps nus d’un coup, ne représente rien d’érotique. Un maillot sexy est bien plus excitant qu’un corps dans son plus simpleappareil.
Ce qui est attirant, c’est le fait de suggérer sa féminité ou sa masculinité en s’habillant, en parant son corps d’artifices pour le sublimer. On matte bien moins dans un espace naturiste que dans un camping « textile », ne serait-ce que par respect de la nudité de l’autre et puis parce qu’on est aussi vulnérable et nu que lui ! Dans les espaces naturistes, il n’y a pas d’idée de séduction ; on n’a pas choisi de se déshabiller pour se montrer ou s’exhiber, on l’a choisi pour se sentir bien, revenir à l’essentiel et, l’espace de quelques jours, se simplifier la vie, jouir de sa liberté et vivre en accord avec la nature.
Ce n’est pas un lieu pour les enfants.
Détrompez-vous, l’ambiance est très familiale. Pour en avoir discuté avec de nombreux parents naturistes, la nudité ne pose aucun problème aux enfants. Regardez-les, ils adorent vivre nus et leurs vêtements sont plus un truc dont ils essaient de se débarrasser par tous les moyens.
Là-bas c’est donc le paradis pour eux !
Les questionnements peuvent apparaître à l’adolescence, période pendant laquelle, les garçons plus spécialement, commencent à avoir des difficultés avec leur intimité. Dans ces cas-là, personne ne les forcera, et leur choix sera respecté. Les enfants de naturistes ne remplissent pas les salles d’attente des psys.
Préjugé N°4
Préjugé N°5
On est obligés d’être nus.
C’est quand même un peu le but du jeu ! (sinon ce n’est pas drôle !)
Les lieux d’accueils naturistes tiennent à garder cette différence qui fait leur dorce.
Après, no stress, cela se fera à votre rythme. Une tolérance est acceptée pour les « nouveaux » afin de leur permettre de s’adapter à l’environnement, d’enlever leurs vêtements quand ils se sentent prêts !
C’est hippy-soixante-huitard à fond !
Eh bah pas tant que ça ! Alors, certes, à la base, les valeurs du naturisme sont portées sur le respect de l’autre, la tolérance et la vie en harmonie avec la nature. Mais dans les espaces naturistes, la majorité des gens sont des personnes comme tout le monde, pas plus bio, ni vegan, ni yoga que d’autres !
43% des naturistes en France ont moins de 30 ans, ont une vie en accord avec leur génération, pas plus, pas moins qu’ailleurs.
Préjugé N°6
Préjugé N°7
#specialmec – Mais si j’ai une érection ?
Aucun risque !
La nudité permanente ésexualise les pensées. La vraie question pour l’home est plus souvent : « Mais ça va remarcher ? »
La nudité devient la norme dans les lieux naturistes, plus rie d’excitant donc !
Il n’y a que des canons !
Y’a des canons, oui ! Mais y’a de tout !
Surtout des nanas et des mecs qui sont bien dans leur peau en fait ! Qu’ils soient petits, gros, grands, maigrissimes, cellulités, tatoués, refaits, ils ont fait le choix d’être là parce qu’ils ont décidé de passer outre les diktats et de vivre en liberté complète ! On se compare les deux premières heures, jusqu’à se rendre compte qu’il y a de tout, qu’on a tous des défauts, mais que au final,tout cela a beaucoup de charme et qu’on s’en fout ! Nous humanité n’est pas parfaite et c’est ce qui la rend attendrissante. Et, c’est étonnant de se rendre compte à quel point ce sont les habits que nous portons qui créent des clivages, des complexes entre nous.
Préjugé N°8
Préjugé N°9
C’est crade !
Parce qu’un corps nu, lavé quotidiennement est plus sale qu’un maillot de bain dont on ne connait pas la fraicheur ?!?
Le naturisme est, par essence, un psyché de l’hygiène ! Les toilettes et les douches sont d’une propreté irréprochable, sur-nettoyées, sur-entretnues. Et, le bon naturiste qui se respecte ne sort JAMAIS sans un paréo ou une petite serviette sous le bras pour s’assoir ! So, what else ???
Je ne pourrai jamais enlever le bas !
Ne nous mentons pas : c’est le plus difficile.
Bien plus difficile que le haut ! Mais, après 3 heures à se sentir bébête avec le bas de son maillot de bain face à une horde de culs-nus à la cool, on finit par se laisser tenter. Et??? on oublie tout ! Liberté ! Parce que, entre nous, se baigner dans la mer ou prendre sa douche nu(e), sous une légère bris, ça n’a pas de prix !
Préjugé N°10
Préjugé N°11
ça doit être super-roots !
Les espaces naturistes sont souvent des lieux calmes à la nature préservée. Mais cela ne les empêche pas de proposer tous les services que l’on apprécie en vacances, que ce soit en centre de vacances ou en camping. Ces espaces ont su suivre les évolutions de la société et s’adapter aux besoins et au confort des vacanciers, tout en préservant leurs valeurs.
Mais si ça caille !
Le naturiste n’est ni surhumain, ni suicidaire : quand ça caille, il s’habille. (si si, j’te jure !)